Nous revoilà!
Je sais, vous avez pensé que les Chocolate's Girls avaient arrêté de courir après avoir empoché une place sur le podium au Raid d'Aquitaine en septembre dernier...Ça y est le succès est là, on s'arrête en pleine gloire!! lol!! Que neni..!!! En fait, il n'en est rien : la quarantaine approchant pour 2 d'entre elles, la folie de Stéphanie toujours à la recherche de nouveaux défis l'a amenée à se lancer dans l'aventure de courir un 100 km accompagnée de Corinne qui est toujours prête pour de nouvelles aventures avec ses copines. Oui, vous avez bien lu : un 100 km!! (www.clubathletiquebelvesois.fr/)
Cette distance peu courue (rien d'étonnant me direz-vous) nécessite une préparation particulière. Stéphanie perfectionniste s'est dans un premier temps lancée dans une préparation de préparation!! L'idée étant d'avoir une bonne première base pour une préparation qui s'annonce exigente.
Alors dés le mois d'octobre voilà nos 2 runneuses sortant plusieurs soirs par semaine pour faire des tours de piste de mise en jambes pour être prêtes à débuter leur plan d'entrainement en janvier 2016. Et oui, la distance ne se prépare pas n'importe comment, il faut courir progressivement près de 100 km par semaine (sur les semaines les plus chargées) en sortant parfois plusieurs fois dans une même journée mais elles assurent toutes les 2, parfois accompagnées de Cathy ou de Teresa sur leur vélo car elles aussi sont embarquées dans l'aventure des 100 bornes en qualité d'accompagnateurs. Leur rôle - oh combien important - pendant l'épreuve et sur les entraînements : suivre la runneuse sur un vélo avec quelques provisions ou nécessités (k-way, crème solaire, eau, petite pharmacie..), l'encourager tout au long du trajet et accessoirement prendre quelques photos ou lui raconter des blagues.
Cette distance peu courue (rien d'étonnant me direz-vous) nécessite une préparation particulière. Stéphanie perfectionniste s'est dans un premier temps lancée dans une préparation de préparation!! L'idée étant d'avoir une bonne première base pour une préparation qui s'annonce exigente.
Alors dés le mois d'octobre voilà nos 2 runneuses sortant plusieurs soirs par semaine pour faire des tours de piste de mise en jambes pour être prêtes à débuter leur plan d'entrainement en janvier 2016. Et oui, la distance ne se prépare pas n'importe comment, il faut courir progressivement près de 100 km par semaine (sur les semaines les plus chargées) en sortant parfois plusieurs fois dans une même journée mais elles assurent toutes les 2, parfois accompagnées de Cathy ou de Teresa sur leur vélo car elles aussi sont embarquées dans l'aventure des 100 bornes en qualité d'accompagnateurs. Leur rôle - oh combien important - pendant l'épreuve et sur les entraînements : suivre la runneuse sur un vélo avec quelques provisions ou nécessités (k-way, crème solaire, eau, petite pharmacie..), l'encourager tout au long du trajet et accessoirement prendre quelques photos ou lui raconter des blagues.
C'est donc mi-avril que nos 5 girls sont parties à Belvès dans une chambre d'hôte dégotée par Stéphanie (cette aventurière a le don de nous dénicher de jolis logements où que nous allions). Un mélange d'excitation et de stress les envahit mais l'envie d'aller jusqu'au bout est bien présente. A peine le dossard récupéré, elles posent fièrement.
Le vendredi soir à la pasta party, elles se retrouvent à la table du vainqueur de l'épreuve en 2012 (Régis Lacombe - vainqueur sur le marathon de Belvés 2016 couru le même jour) qui ne tarie pas de conseils et recommandations aux filles.
Samedi 16 avril 2016, au matin dans le petit village de Dordogne elles sont là escortées par les parents de Stéphanie et de Cathy, Marylène leur cousine ainsi que d'Anaïs qui ne pourra qu'assister qu'au départ de l'épreuve avant de repartir en Gironde préparer un gala de danse.
L'émotion est bien présente, l'ambiance commence à être plus électrique comme souvent avant un départ de course. Stéphanie a du mal à retenir ses larmes, comme un besoin d'évacuer le stress d'avant course. Tant de choses se mêlent dans la tête à ce moment là (est-ce que j'ai fait tout ce qu'il fallait? est-ce que je vais finir ? est-ce que je vais être à la hauteur de l’événement? N'y a-t-il pas un (trop) grand brin de fierté, de folie, de prétention ? Qu'a-t-on à prouver? A qui ? Et pourquoi ?). Car il faut l'avouer, courir 100kms, au-delà de la distance, n'est pas anodin. On va véritablement à la rencontre de soi-même. C'est un défi sportif, mais c'est aussi un défi humain qui en dit long sur nos forces, nos faiblesses, nos envies, nos espoirs, notre orgueil.
Pour Corinne, les interrogations se font au réveil : mais qu'est ce que je fais là ? pourquoi ce défi? Puis une fois partie toutes ensemble en direction de la ligne de départ, l'angoisse s'en va pour laisser place à une sorte d’excitation face à l'inconnu, de curiosité (après tout cela sera certainement une expérience unique, faire ce qu'on peut en donnant tout ce que l'on a.).
7h20: Cathy et Teresa sont alors invitées à prendre leur propre départ à vélo, avec les autres accompagnateurs pour attendre nos 2 comparses à 7 ou 8 km de là. C'est drôle de voir Teresa et Cathy partir, le première hyper organisée, minimaliste et efficace avec juste un panier devant le vélo et Cathy, beaucoup plus chargée, sac à dos oblige, un brin encombrée, mais avec le sourire et une autodérision délicieuse.
8h00 : sous les acclamations de leurs supporters et du public nos runneuses prennent le départ avec les 500 autres participants. Corinne et Stéphanie disciplinées et décidées à garder leurs forces se limitent à une vitesse de 8,5 km/heure.
Première boucle dans Belvès, premier kilomètre, un dernier coucou à Anaïs, un sourire aux parents et les voilà lancées sur une côte (ou plutôt descente) qu'elles ne reverront qu'à l'arrivée, dans l'autre sens, pour un final en côte cette fois-ci (1,5 km) qui s'annonce déjà prometteur.
Vers 9h00, elles retrouvent leurs accompagnatrices pour suivre leur "balade" Périgourdine. Le parcours leur permettra de passer, entre autre, dans les villages classés de la Rocque Gageac, Sarlat, Castelnau, Beynac. Au bout de quelques km, les marathoniens les dépassent. Corinne et Stéphanie les encouragent en les applaudissant. Leur bonne humeur est toujours là. Les 25 premiers kilomètres passent rapidement, le soleil réchauffe les filles qui enlèvent leurs manches longues, l'ambiance est bon enfant, on sourit, on rigole de faire une pause technique sur la voie de chemin de fer.
L'émotion est bien présente, l'ambiance commence à être plus électrique comme souvent avant un départ de course. Stéphanie a du mal à retenir ses larmes, comme un besoin d'évacuer le stress d'avant course. Tant de choses se mêlent dans la tête à ce moment là (est-ce que j'ai fait tout ce qu'il fallait? est-ce que je vais finir ? est-ce que je vais être à la hauteur de l’événement? N'y a-t-il pas un (trop) grand brin de fierté, de folie, de prétention ? Qu'a-t-on à prouver? A qui ? Et pourquoi ?). Car il faut l'avouer, courir 100kms, au-delà de la distance, n'est pas anodin. On va véritablement à la rencontre de soi-même. C'est un défi sportif, mais c'est aussi un défi humain qui en dit long sur nos forces, nos faiblesses, nos envies, nos espoirs, notre orgueil.
Pour Corinne, les interrogations se font au réveil : mais qu'est ce que je fais là ? pourquoi ce défi? Puis une fois partie toutes ensemble en direction de la ligne de départ, l'angoisse s'en va pour laisser place à une sorte d’excitation face à l'inconnu, de curiosité (après tout cela sera certainement une expérience unique, faire ce qu'on peut en donnant tout ce que l'on a.).
7h20: Cathy et Teresa sont alors invitées à prendre leur propre départ à vélo, avec les autres accompagnateurs pour attendre nos 2 comparses à 7 ou 8 km de là. C'est drôle de voir Teresa et Cathy partir, le première hyper organisée, minimaliste et efficace avec juste un panier devant le vélo et Cathy, beaucoup plus chargée, sac à dos oblige, un brin encombrée, mais avec le sourire et une autodérision délicieuse.
Les Chocolate Girls à pied, à vélo et en mode supportrice ou à la photo |
8h00 : sous les acclamations de leurs supporters et du public nos runneuses prennent le départ avec les 500 autres participants. Corinne et Stéphanie disciplinées et décidées à garder leurs forces se limitent à une vitesse de 8,5 km/heure.
Première boucle dans Belvès, premier kilomètre, un dernier coucou à Anaïs, un sourire aux parents et les voilà lancées sur une côte (ou plutôt descente) qu'elles ne reverront qu'à l'arrivée, dans l'autre sens, pour un final en côte cette fois-ci (1,5 km) qui s'annonce déjà prometteur.
Vers 9h00, elles retrouvent leurs accompagnatrices pour suivre leur "balade" Périgourdine. Le parcours leur permettra de passer, entre autre, dans les villages classés de la Rocque Gageac, Sarlat, Castelnau, Beynac. Au bout de quelques km, les marathoniens les dépassent. Corinne et Stéphanie les encouragent en les applaudissant. Leur bonne humeur est toujours là. Les 25 premiers kilomètres passent rapidement, le soleil réchauffe les filles qui enlèvent leurs manches longues, l'ambiance est bon enfant, on sourit, on rigole de faire une pause technique sur la voie de chemin de fer.
les 2 duos du jour ! |
Corinne raisonne Stéphanie qui semble prendre une allure plus rapide. Au 30ème, cette dernière prend son envol, un besoin de s'exprimer dans une allure qui lui correspond mieux à cette étape de la course. Un moyen aussi de se jauger, se donner des repères et de se retrouver seule, face à elle-même. Elle ne retrouvera Corinne que 32 km plus tard.
Les km défilent. Le site n'en est pas moins superbe. |
A Vitrac, premiers supporters connus: les parents de Stéphanie et sa cousine Marylène encouragent coureurs et accompagnateurs. Ils sont là, lancés dans l'aventure, une bouteille d'huile de massage prête à servir, au cas où les filles en auraient besoin. Prévoyant le Papa et à fond dans la course.
![]() |
Stéphanie à 40 kms est toujours pimpante |
Après avoir longé une départementale, voici les runneuses sur une sublime et silencieuse piste cyclable entre Carsac et Sarlat. Le km 42,195 correspondant à la distance du marathon, est passé en près de 5h00 par nos Chocolate's.
Si nos elles courent tout le long du parcours y compris sur les côtes, elles sont disciplinées et s'arrêtent à chaque ravitaillement pour prendre des forces avant de se remettre à courir.
Au 50eme km tout se passe au mieux...enfin presque :
Première grosse ampoule pour Stéphanie sur le dos du pieds et donc premier arrêt rafistolage. Le corps souffre, cela va de soit. Après 6h de course, elle commence à avoir les pieds en feu mais ce ne sont pas quelques ampoules qui la feront s'arrêter.
Corinne n'a plus sa montre (publicité mensongère, sa montre avait soit disant une autonomie de 8h "mon œil, cela fait seulement 6h que je cours"). Elle commence également à ressentir la fatigue, elle ne prendra pas l'appel de Yannick (son mari) qui aura régulièrement des nouvelles venant de Teresa. Même si elle commence à avoir des douleurs, il ne faut pas que cela soit dit, c'est trop tôt dans la course, le plus dur reste à faire.
La seconde partie du parcours est un peu plus vallonnée. Ce ne sont pas
les côtes mais les descentes qui semblent les plus contrariantes,
cependant, cette difficulté ne fait pas renoncer les filles à continuer
d'avancer en courant malgré tout.
Vers le 60ème km, une question se pose pour Corinne : faut-il changer de chaussures au prochain ravito? Petit échange avec Teresa, car elle a besoin de son avis. La réponse sous forme de questions de son accompagnatrice va la guider : "Comment te sens-tu, as-tu mal aux pieds ?". En découle qu'il n'y aura pas de changement mais elle emporte sa paire de secours sur le vélo au cas où.
![]() |
Déjà une soixantaine de km et toujours souriantes |
Au 62ème, Corinne toujours régulière et motivée, tel un métronome, arrive au ravitaillement, surprise d'y retrouver Stéphanie, elle qui repartait toujours avec un moment d'avance jusque là.
La preuve que malgré les bonnes sensations, la fatigue arrive et que le manque de lucidité commence à se fait sentir pour Stéphanie. Changement de chaussures, à 2 reprises (!!), elle en oublie sa casquette, de remplir ses gourdes, de signaler à Cathy que sa montre GPS est HS et qu'il faut prendre celle de sauvetage, prêtée par Anais, pour la fin de course.
Corinne repart donc logiquement avant elle, forte de sa détermination et de sa rigueur mais surtout de peur qu'un arrêt trop long la déstabilise et lui rende la suite plus compliquée que cela ne l'est déjà.
Stéphanie, piquée dans sa fierté, mais surtout consciente que ce changement de "tête de course" entre les 2 copines est un signe évident de perte de lucidité qui pourrait lui coûter cher plus tard, se motive et pique une accélération sur les 400m environ qui la sépare de Corinne. Au diable les 8,5 km/h à ce moment là l'idée est de rejoindre sa copine de galère que rien ne semble ébranler. Être aux côtés de Corinne va l'aider à se remettre en scelle. L'union fait la force dit-on, la suite le confirmera.
Au kilomètre 65, on retrouve Coralie, la meilleure amie de Steph, qui a embarqué mari et enfants pour venir
l'encourager à Castelnau au niveau des 65 et 71eme km. Cela lui donne
encore plus la force d'aller au bout. Quel coup de boost d'entendre son nom scandé "allez Bidou", "allez les Chocolate Girls" et oui, elle a été briffé... Fan d'un jour, fan pour toujours !!!
Les kilomètres défilent à une cadence plus lente.
Corinne, prudente et toujours aussi rigoureuse, se masse le mollet pour gérer une douleur. Cette dernière tente un match avec la volonté de fer de Coco!...Mais c'est mal connaître notre Coco... Vive Coco..!! .et vive le Flector ! .....Coco 1 / Douleur du mollet 0 !
Stéph, elle, pour pimenter la course, se lance un duel avec ses ampoules ...et sent "éclater" la 2ème ampoule qui électrise complètement son petit orteil au ravitaillement du km 67... Ampoule 2 / Steph 0
Un peu plus loin, la montre de secours de Corinne lâche prise, elle court à la sensation. Peu importe, Stéphanie a la sienne et celle-ci se sent alors investie d'une responsabilité supplémentaire encore : guider son amie sur le bon rythme pour aller au bout, ensemble. Cela aide Stéphanie à garder (reprendre?) le cap de sa propre course et Corinne se sent soulagée car courir uniquement à la sensation elle n'aime pas trop cela alors en effet elle compte sur la bienveillance de sa copine.
Au 74eme km , la pluie annoncée par les
supporters restés en Gironde, fait son apparition alors que les douleurs aux cuisses se font plus présentes. Elle s'accompagne d'un
vent désagréable.
Bien équipées et enveloppées dans leurs vestes
imperméables, les filles continuent leur course bien décidées à aller au
bout.
80eme km, le vent se fait plus violent, les douleurs se font plus intenses.
80eme km, le vent se fait plus violent, les douleurs se font plus intenses.
La soupe chaude servie au ravitaillement réchauffe les filles
mais des doutes s'installent. Arrêter ou poursuivre avec une météo
désagréable, violente et des jambes qui se raidissent.
Stéphanie connaît là son vrai moment de doute de toute la course: douleur aux cuisses , l'estomac qui se soulève dangereusement et fait planer un doute sur ses propres forces, le froid qui tétanise et fait claquer des dents (elles ont eu le temps de se tremper avant d'enfiler le kway). Elle puise sa force dans chaque regard (celui de ses parents, pourtant inquiets, celui de Cathy, qui saisit vite qu'un virage se joue là, celui de Corinne qui tient bon malgré la douleur, et sur la montre d'Anaïs (oui on s'accroche à tout dans ces moments là).
20 km...il reste 20 km...qu'importe la pluie cessera bien à un moment ou
un autre. Ne pas renoncer. Ne surtout pas renoncer à avancer et
parcourir la distance restante.
Un voile de détermination les enveloppe, elles repartent sous la pluie qui ne veut toujours pas s'arrêter...elles ne relâchent rien.
Concentrées elles avancent. Les kilomètres défilent et se décomptent sous les pas de course. Les objectifs se font plus courts...aller jusqu'au prochain ravito, encore et encore...
Cathy et Teresa en suiveuses épatées voient leurs amies déterminées et restent derrière silencieuses et trempées mais elles ne se plaignent pas. Les mots se font rares. De longs silences s'installent. C'est comme si elles avaient toutes les quatre passé un pacte tacite entre elles, un duel avec leur propre volonté - seules dans leur tête mais fortes de la présence des 3 autres.
Ravito du 85eme km , sous la pluie, les pieds dans l'eau, mais avec des crêpes! Un réconfort de choix pour les suiveuses. Depuis le temps qu'elle l'attendait celui-la Teresa! Faut dire que son copain Mika avait su lui donner l'eau à la bouche. Hop, quelques crêpes et les voilà requinquées pour porter leur copines jusqu'à la ligne finale.
![]() | |
...pendant que Corinne se masse avec de l’anti-inflammatoire | et que Teresa et Cathy se goinfrent de crêpes chaudes au 85eme km. |
95 km...plus que 5 km, la pluie a cessé, il fait encore jour.
Rien. Non, plus rien ne les fera arrêter.
98 km...le village de Belvés et son arrivée sont visibles dans les hauteurs. Le speakeur annonce le numéro de dossard et les noms des filles. Les voici qui reprennent leur esprit : ce sont des filles et elles veulent être belles pour passer l'arche d'arrivée. Sans se concerter, elles retirent leurs vestes qu'elles jettent aux suiveuses prises au dépourvu mais mortes de rire de les voir ajuster leur tenue pour monter une côte de 2 km en courant...toujours en courant !!
Teresa débute la montée de la côte en discutant au téléphone avec le mari de Corinne qui souhaite des nouvelles alors que Cathy a un peu de mal après avoir entamé la montée trop rapidement.
La concentration des runneuses est toujours là. 3 virages de course. Seulement 3 virages. L'arche se dessine sur la gauche au bout de la dernière ligne droite.
Elles y sont !! Oui elles y sont, elles sont centbornardes !!!!!!!!!!!!!!! Main dans la main elles franchisent la ligne d'arrivée après 13h01'38" de course.
La joie des filles se mêle à celles des parents de Stéphanie fiers du duo et des 2 suiveuses qui lâchent enfin leur 2 roues. On ne pouvait rêver un meilleur final: nos Chocolate's main dans la main, Teresa et Cathy, fidèles et héroïques accompagnatrices qui ont fait la même distance à vélo, les parents de Stéphanie et sa cousine Marylène tous émotionnés et enthousiasmés de cette épopée. Vraiment que c'était beau!
Place aux larmes, aux accolades, aux émotions, savourons...oui savourons encore ce moment, cette course, ces instants. Peu importe la douleur qui revient à l'arrêt de la course et la fatigue qui se cristallise à cet instant.
Elles sont Centbornardes et c'est tout ce qui compte. La victoire de l'esprit, de la volonté. L'évidence d'avoir vécu une aventure unique qui unit au-delà du sport. Avoir transcendé les doutes, les douleurs et réalisé qu'il n'existe aucune limite à notre volonté, si ce n'est nous-mêmes.
Avait-on besoin de cette course pour être fières? Certainement pas, mais nul doute qu'elle contribue et contribuera à exhaler un doux parfum d'accomplissement de soi.
Un grand merci à Pascal pour ses conseils d'entrainement et son suivi, à Anaïs qui bien que prise par sa passion pour le raga n'a pas manqué le départ et à fait plus de 5h00 de route pour être présente, à Mika centbornard sur le même parcours pour ses conseils avisés et son soutient le jour J, à Yannick, Illan et Eva pour avoir permis à Corinne de pouvoir suivre le plan d'entrainement au détriment des weekends, à Marcel, Odile et Marylène pour leur présence sur le parcours et le bon repas de récupération du dimanche, à Coralie et à sa tribu pour avoir été là, pour tous les autres qui à un moment ou à un autre ont apporté soutien, encouragements, attentions...
Bravo à Corinne et Stéphanie nos supers runneuses qui grâce à leur rigueur, leur endurance, et leur brin de folie (oui il en faut pour tenter une telle aventure !) sont parvenues à accomplir cet exploit sportif.